C'est l'incidence des entraves à la libre-circulation entre le Cameroun et le Gabon sur le prix final des denrées alimentaires importées. D'après le mémorandum intitulé << Gabon: vers une croissance durable plus verte et plus inclusive >> publié par la Banque Mondiale, «< 24% des commerçants ont déclaré avoir dû verser des frais discrétionnaires aux points de contrôle le long des corridors commerciaux du pays. Par ailleurs, sur la route reliant la frontière camerounaise à Libreville, un camion peut s'attendre à être arrêté jusqu'à 44 fois », lit-on. Sur les 44 postes de contrôles assurées par la police, la gendarmerie ou la douane, une trentaine entre dans le registre des tracasseries qui font perdre 1,510 million de Fcfa aux opérateurs économiques contraints de monnayer à chaque voyage. « Alors qu'il couvre les 478 kilomètres entre la frontière d'AbangMinko et la capitale gabonaise, un camion peut s'attendre à être arrêté une fois tous les 10,8 kilomètres. Le chauffeur du camion serait arrêté 25 fois par la police et la gendarmerie; plus environ quatre fois chacun par les municipalités, les douanes et la police phytosanitaire; et sept fois par d'autres entités»), déplore la Banque mondiale.
La persistance des inégalités dans le commerce mondial constitue également l'un des sujets de préoccupation qui doit interpeller la communauté internationale. Les crises successives auxquelles sont confrontés les Etats ont mis en évidence l'interdépendance des économies et l'exigence de solidarité entre les Nations. L'opérationnalisation de la Zone de Libre Echange Continentale... Lire tout
Je voudrais souligner une fois de plus les formidables opportunités et les larges horizons qu'offre cette Zone aux femmes africaines et aux jeunes africains qui veulent aller à la conquête de leur continent. La mise en œuvre effective de la ZLECAF est une réponse à leurs légitimes attentes et conforme à leur esprit d'innovation et de créativité qui va au-delà du cadre strict des... Lire tout
